lundi 8 juin 2009








Le docteur Elizabeth Kübler-Ross (décédée en 2004) a été psychologue et spécialiste du comportement. C’est elle qui a apportée une présentation des étapes du deuil (Déni, Colère, Marchandage, Dépression, Acceptation). Elle a brillé par le coté éthique qu’elle a apporté dans le cadre de l’accompagnement des personnes en fin de vie.
Ce travail de deuil est possible non seulement au niveau de la perte d’un proche, mais il est transposable dans le domaine sentimental, lors d’une rupture et dans le domaine professionnel, lorsqu’on arrive a la fin d’un contrat, ou lors d’un licenciement.
Pour ma part, reprenant les travaux du docteur EKR, j’aime à
distinguer 7 étapes par lesquelles nous passons, afin de faire face à une situation de transition.


Ces 7 étapes sont linéaires, bien qu’il soit possible de faire des retours en arrière, afin de « tourner la page ».


J’espère que ce petit aperçu vous permettra à progresser, dans votre épreuve sentimentale, professionnelle, ou autre.


Etape 1 – Le Choc : C’est une phase courte. L’annonce d’une rupture, conduisant à un constat, une annonce laisse la personne sans émotion apparente. Le terme de sidération peut tout à fait convenir pour qualifier la réaction de la personne face à l'information transmise. Exemple : « Je te quitte, c’est fini, vous êtes viré ».


Etape 2 – Le Déni : C’est le refus de croire l'information. Sont utilisés des arguments et la contestation. Le rejet de l'information fait place à une discussion intérieure ou/et extérieure. Il ne faut cependant pas croire que la brièveté de cette phase signifie qu’elle n’est pas importante. Certaines personnes s’enferment dans cet état de déni, de refuge (préserver la chambre du disparu intacte, continuer à mettre son assiette à table (etc). Exemple : « Ce n'est pas vrai, pas possible.... ».


Etape 3 – La colère : C’est la confrontation avec les faits qui va engendrer une attitude de révolte, tournée vers soi et les autres. Les intensités peuvent être variables, selon la maturité affective de la personne. La pensée de la personne s’alimente de fortes contradictions. Elle peut s’emporter par ou s’enfermer dans le plus grand mutisme. Des pulsions de vengeance peuvent ainsi la pousser à avoir des comportements qu'elle ne comprend pas elle-même. En fait, la personne est confrontée à l'impossibilité d'un retour à la situation première. Elle doit faire le deuil, et passe par de nombreuses émotions : reproches, remords, ressentiments, dégoûts, de la répulsion, séduction ou agression. Exemple : « C’est de leurs fautes, ils n’ont jamais rien fait pour moi ».


Etape 4 – La tristesse : C’est un état de désespérance. « Ce n’est pas juste, pourquoi elle m’a fait ça à moi, qu’est ce que je vais devenir » ?


Etape 5 – La résignation : C’est l'abandon de cette lutte au cours de laquelle la personne peut avoir le sentiment d'avoir tout essayé pour revenir à la situation perdue. Elle n'a aucune visibilité de ce qu'elle peut faire. Elle agit au gré des circonstances. Cette résignation peut aussi se composer de rejet. Exemple : « C'est la vie, Dieu est en contrôle ».


Etape 6 – L'acceptation : Dans cette étape, la personne accepte la perte (de l'être cher, de la petite amie, ou du travail). En l'acceptant, elle est capable de garder les beaux moments mais aussi les moins bons. Elle commence à avoir plus confiance en elle, se sent mieux et l'avenir ne semble pas aussi noir qu'avant. Exemple : « J'y pense encore parfois, mais je m'en sors ».


Etape 7 – La reconstruction : l’acceptation seule ne suffit pas. Il faut reconstruire progressivement. La personne en deuil prend conscience qu'elle est en train de se réorganiser pour répondre aux obligations liées à toute vie en société. Se reconstruire amène à mieux se connaître, à découvrir ses ressources personnelles et à prendre conscience de son existence. Cette démarche développe la confiance en soi-même. Le sentiment de vulnérabilité fait place à une nouvelle énergie et, pour le croyant, une plus grande confiance en Dieu.

mercredi 25 février 2009

connaissez-vous la loi, au regard des manifestations...

Le code pénal
Article 431-1 Modifié par Ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002.Le fait d'entraver, d'une manière concertée et à l'aide de menaces, l'exercice de la liberté d'expression, du travail, d'association, de réunion ou de manifestation est puni d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende.Le fait d'entraver, d'une manière concertée et à l'aide de coups, violences, voies de fait, destructions ou dégradations au sens du présent code, l'exercice d'une des libertés visées à l'alinéa précédent est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende.
Article 431-2 Les personnes physiques coupables de l'une des infractions prévues par l'article 431-1 encourent également les peines complémentaires suivantes :
1° L'interdiction des droits civiques, civils et de famille, suivant les modalités prévues par l'article 131-26 ;
2° L'interdiction, suivant les modalités prévues par l'article 131-27, d'exercer une fonction publique ou d'exercer l'activité professionnelle ou sociale dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de laquelle l'infraction a été commise ;
3° L'interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de cinq ans au plus, une arme soumise à autorisation...On prend le pari que même si plainte est déposée, avec en plus issu du même code pénal, parce que manifestement c'est possible:Article R625-7 Modifié par Décret n°2005-284 du 25 mars 2005
- art. 3 () JORF 30 mars 2005.Modifié par Décret n°2005-284 du 25 mars 2005
- art. 4 () JORF 30 mars 2005.La provocation non publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée est punie de l'amende prévue pour les contraventions de la 5e classe.Est punie de la même peine la provocation non publique à la haine ou à la violence à l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur handicap, ainsi que la provocation non publique, à l'égard de ces mêmes personnes, aux discriminations prévues par les articles 225-2 et 432-7.
Les personnes coupables des contraventions prévues au présent article encourent également les peines complémentaires suivantes :
1° L'interdiction de détenir ou de porter, pour une durée de trois ans au plus, une arme soumise à autorisation ;
2° La confiscation d'une ou de plusieurs armes dont le condamné est propriétaire ou dont il a la libre disposition ;
3° La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l'infraction ou de la chose qui en est le produit ;
4° Le travail d'intérêt général pour une durée de vingt à cent vingt heures.Les personnes morales peuvent être déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues par l'article 121-2, des infractions définies au présent article.Les peines encourues par les personnes morales sont :
1° L'amende, suivant les modalités prévues par l'article 131-41 ;
2° La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l'infraction ou de la chose qui en est le produit.La récidive des contraventions prévues au présent article est réprimée conformément aux articles 132-11 et 132-15.
et même, une sauce en plus...:Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (signée à Rome le 4 novembre 1950, ratifiée par la France le 3 mai 1974)Protocole n° 4 (du 16 septembre 1963, ratifié le 3 mai 1974)
Art. 2 Liberté de circulation
1°. Quiconque se trouve régulièrement sur le territoire d’un État a le droit d’y circuler librement et d’y choisir librement sa résidence.
2. Toute personne est libre de quitter n’importe quel pays, y compris le sien.
3. L’exercice de ces droits ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au maintien de l’ordre public, à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d’autrui.
4. Les droits reconnus au § 1 peuvent également, dans certaines zones déterminées, faire l’objet de restrictions qui, prévues par la loi, sont justifiées par l’intérêt public dans une société démocratique."je le prends moi le pari qu'il n'y aura pas de suites...Ne pas jeter de l'huile sur le feu !!!! On est une vraie démocratie,les justes revendications des travailleurs etc......." Pourquoi pas à faire passer pour info...

vendredi 20 février 2009

le Dévoreur de Temps

L’Antiquité Grecque avait conscience des différentes circonstances qui influaient sur les humains en général. Ces circonstances étaient élevées en concepts qui revêtaient, pour certains d’entre eux la parure d’un dieu. C’est ainsi que le panthéon helléniste est constitué de nombreuses divinités dont chacune représente un des aspects de la vie, conceptualisé. L’un d’entre eux s’appelle Chronos.
Avant d’aller plus loin, il est important, ici, de rappeler l’origine du mot qui a été traduit en français par « École ». L’École est souvent opposée aux Loisirs. Cependant, le mot grec Σχολή (Scholè) signifie Loisir. Pourquoi ? Scholè désigne le lieu de libération du labeur ; c’est un lieu où l'on a du loisir pour toute chose, donc pour l’étude, la conscientisation. Nous sommes en une époque ou les membres de la société demande moins de travail et plus de loisirs. C'est une très bonne chose. Cependant, j'aimerai poser la question de ce que nous faisons de notre temps libre : travaillons nous à notre épanouissement personnel, ou laissons-nous les circonstances de la vie dominer sur nous et faire des choix à notre place ?

Après cette parenthèse, nous pouvons continuer avec Chronos…
Dans la mythologie grecque, Chronos (Χρόνος) est un dieu personnifiant le temps. Il apparait lors de la création du monde et est représenté sous les traits d'un serpent à trois têtes. Parfois il tient une faux à la main, comme la mort. Son épouse, Anankè, personnifie la Fatalité. L’un de leur fils s’appelle Chaos. Il n’en faut pas plus pour comprendre, ici que les desseins de Chronos, ne sont pas seulement de laisser le temps s’écouler, mais d’amener le genre humain à sa perdition. Au-delà de la mythologie, nous devons comprendre que cette puissance démoniaque déploie toute son énergie afin de ne permettre à personne l'accès à la compréhensionde qui il est, spirituellement.

Chronos n’est pas passif, mais représente une force active. Ce Démon n’à pour unique but que de maintenir le plus grand nombre dans un état de léthargie, d'oppression et de « suivance » passive. Ce Dévoreur du Temps n’a pas de répits et veut se réjouir en contemplant les jeunes, gaspiller tout leur temps devant leur « Playstation », les mères devant leur « télé à écran plat », les pères derrière leur « ordinateur portable ». Sommes-nous conscients des dégâts du chronophage ! Sommes-nous prêts à utiliser notre temps libre à travailler à construire (reconstruire) notre identité et notre être intérieur ? Voulons-nous, à l’image de la Parabole, entendre Jésus nous dire, à l’issue de notre (court) passage sur Terre : « Bon, et Fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maitre » (Matth. 25:21).voir aussi "article sur les dépendances"

mardi 27 janvier 2009

Biographie de Jean Calvin



Calvin, Caulvin, ou Chauvin, Jean, né le 18 juillet 1509 à Noyon, Picardie, le plus éminent des réformateurs français et le plus grand théologien de son siècle.D'une famille de moyenne bourgeoisie, il étudia d'abord à Noyon, puis vint à Paris, où il entra successivement au collège La Marche (sous Mathurin Cordier) et au collège Montaigu, où il put se rencontrer avec Loyola. Grâce à son père qui était syndic du chapitre de Noyon, il avait obtenu quelques bénéfices qui l'aidaient à vivre, mais il ne tarda pas à abandonner le théologie pour le droit, et se rendit en 1528 à Bourges pour y entendre Alciat, et l'an d'après à Orléans pour entendre P. de l'Estoile. Il perdit son père le 26 mai 1531, et fut reçu docteur en juin 1533.


En avril 1532, il publia son premier livre, un Commentaire latin sur la Clémence de Sénèque. Malgré ses relations affectueuses et suivies avec son cousin Olivetan et avec le pieux Wolmar, il ne paraît pas encore à cette époque s'être joint au mouvement de réforme qui se faisait sentir si puissamment en France; le droit l'occupait seul. Un discours sur la foi justifiante, qu'il prépara pour le recteur Nicolas Cop, et qui fut prononcé le 1er novembre 1533, laisse bien entrevoir une réaction contre le dogme catholique, mais c'est seulement en mars 1534 qu'il accentue le changement qui s'est fait en lui.Il doit fuir comme Cop, et se retire en Saintonge chez son ami le curé L. du Tillet. Il visite ensuite Nérac, Noyon où il va résigner ses bénéfices, Poitiers, Orléans, Bourges, peut-être aussi Strasbourg, Paris, où il rencontre Servet pour une 1ère fois. Après l'affaire des placards contre la messe, le 18 octobre 1534, la persécution l'oblige à s'enfuir à Strasbourg, puis à Bâle où, sous l'anagramme de Lucanius, il se consacre tout entier à l'étude. C'est là qu'il écrit en latin ce petit "livret" qui devint en mars 1536 l'Institution chrétienne, mais qui n'est pour le moment qu'une espèce de catéchisme; il lui donne pour préface, datée de Bâle le 23 août 1535, cette admirable épître à François 1er, où il plaide la cause de ses frères martyrs; et le livre lui-même, un des chefs-d'oeuvre capitale de la théologie réformée, se réimprime du vivant de l'auteur en 10 éditions latines et en 14 traductions françaises, avec des additions et chaque fois des développement nouveaux.Sous le nom de Charles d'Espeville, et avec son ami du Tillet, seigneur de Hautmont, il visite l'Italie et voit à Ferrare Renée de France avec laquelle il étudie les questions religieuses qui agitent les esprits. En juin 1536 il retourne à Noyon pour mettre de l'ordre à ses affaires, et décide son frère Antoine à l'accompagner à Strasbourg et Bâle; mais Genève, et là Farel l'arrête par un appel solennel et pressant. En septembre il ouvre ses leçons de théologie et en décembre il est nommé pasteur. Son esprit vaste et lucide, sa volonté de fer lui assurent bientôt une autorité incontestée, comme le voit à la dispute de Lausanne et au synode de Berne. Le 1er janvier 1537, mémoire présenté au Conseil de la ville sur le gouvernement de l'Eglise; bientôt après, la publication d'un petit Catéchisme en français. Mais les Libertins lèvent la tête; ils ne veulent rien de la discipline dont ils sont menacés. Le 4 janvier 1538 les Conseils décident que la Cène ne pourra être refusée à personne, et comme les pasteurs résistent, ils sont bannis.Calvin se rend à Strasbourg où il organise des leçons et des prédications dès le mois de septembre. Il est reçu bourgeois, et en septembre 1540 il épouse Idelette de Bure. Il entre en rapports avec les protestants d'Allemagne, assiste aux conférences de Worms et de Ratisbonne, marque par son livre sur la Cène 1540 la différence de leurs vues sur ce point de dogme, mais n'en est pas moins apprécié par Luther.Rappelé à Genève, il accepte malgré lui ce poste de péril et de combats, et dès son retour 13 septembre 1541 il fait rédiger les Ordonnances ecclésiastiques, assurant au Consistoire l'autorité d'un tribunal des moeurs, mais sans compétence pécuniaire ou matérielle. C'est ce que quelques-uns ont cru pouvoir appeler une espèce de théocratie, bien que l'Etat comme tel n'ait jamais été placé ni sous la direction, ni sous le contrôle de l'Eglise; le contraire plutôt serait vrai, puisque les écrits de Calvin lui-même devaient être soumis à une commission du Conseil avant d'être imprimés, et que ses prédications on plus d'une fois été censurées.L'influence de Calvin s'exerçait surtout au sein de l'Eglise et sur les individus, sans distinction de grands ou de petits. Castalion, Ameaux, le pasteur H. de la Mare, Bolsec, Trolliet, les italiens Alciat, Blandrata et Gentilis; Gruet, sentirent tout à tout les effets de son pouvoir; les uns pour cause d'hérésie, les autres pour paroles légères ou méchantes calomnies. La condamnation de Servet a laissé sur mémoire une tache d'autant plus voyante qu'elle est isolée dans l'histoire de la réforme. Les libertins luttèrent avec énergie contre l'influence croissante de Calvin; ils se donnaient l'apparence d'être le parti genevois contre l'étranger, mais en réalité ils n'étaient pas un parti religieux, et plusieurs de leurs actes relevaient de la morale plus que du dogme.Les réfugiés qui affluaient à Genève et qui étaient admis à la bourgeoisie (1360 entre 1548 et 1554) fortifiaient le parti de Calvin, et vers 1555 on peut dire qu'il était le maître de la situation. Le 5 juin 1559 il fonda l'Académie, qui devait pendant longtemps fournir des pasteurs aux églises de France et qui jeta sur Genève un si grand lustre. Il comprenait, comme tous les réformateurs, que l'instruction était l'auxiliaire indispensable de leur oeuvre, et que pour être efficace elle devait reposer sur la Bible.Des milliers de savants et de martyrs sont venus s'inspirer de son esprit, pour reporter non seulement en France, mais en Angleterre, en Ecosse, dans les Pays-Bas, le long du Rhin, et dans toute l'Europe les fruits de l'enseignement qu'ils avaient reçu. Sa femme était morte en 1549; elle ne lui avait donné qu'un fils, mort en bas âge; on peut se demander l'influence qu'aurait eue sur ce caractère si plein de tendresse la vie de ce petit enfant. Mais lui-même déclinait, usé par les luttes, le travail et les maladies. Le 30 mars 1564 il siégea pour la dernière fois au Consistoire; le 27 avril il fait ses adieux aux membres du Conseil qui sont venus le voir; le 28 à ses collègues; le samedi 27 mai il "s'en alla à Dieu", comme disent les registrent. Le lendemain à 2h il était enterré à Plainpalais sans pompe et sans appareil; c'est à peine à si l'on croit savoir aujourd'hui où il repose.On a peine à se représenter l'oeuvre immense à laquelle il a consacré sa vie et ses force: prédications, leçons, voyages, commissions législatives, luttes, visites, correspondances avec les princes, avec les églises sous la croix, avec les prisonniers et les martyrs (on a de lui 2025 sermons manuscrits, et ses lettres se comptent par milliers). Ajoutez à cela ses admirables et nombreux commentaires sur presque tous les livres de la Bible, et une foule de traités et brochures de circonstance, dont la seule énumération prendrait des pages. Un grand nombre de ses ouvrages ont été souvent réimprimés, plusieurs ont vu le jour pour la 1ère fois ces dernières années; ses Lettres, par Jules Bonnet, sa Correspondance par Herminjard; ses Commentaires sur les Psaumes, par L. Pilatte; ses Oeuvres complètes par Baum, Cunitz et Reuss. Sa Vie a été écrite par Théodore de Bèze, Henry, Kampschulte, Merle d'Aubigné, Bungener, Stähelin, Guizot, Hoff.

mardi 13 janvier 2009

La vision : moyen d’intercession ou fatalité ?

Le contexte géopolitique actuel nous pousse à nous interroger sur ce que nous voyons et entendons. En effet, ces derniers temps nous entendons beaucoup de prophéties sur la fin des temps. Certains chrétiens s’appuient sur les visions de certains hommes de Dieu. Dans un prochain article, nous parlerons de ce qu’est une vision, et comment la traiter, en tant que chrétien.


Ainsi, la vision est parfois conçue comme une Fatalité, un fait inéluctable, plutôt que comme un moyen d’intercession. Cependant, plusieurs événements, en effet nous permettent à juste titre de s’interroger.Dans le livre du prophète Zacharie, au chapitre 12 et au verset 2 il est dit que Dieu va faire lui-même de Jérusalem « une coupe d'étourdissement Pour tous les peuples d'alentour […] 3En ce jour-là, je ferai de Jérusalem Une pierre (lourde) à soulever pour tous les peuples; Tous ceux qui la soulèveront seront gravement meurtris; Et toutes les nations de la terre s'assembleront contre elle. 4En ce jour-là, --Oracle de l'Éternel, Je frapperai d'affolement tous les chevaux, Et de délire ceux qui les montent; Mais j'aurai les yeux ouverts Sur la maison de Juda, Et je frapperai d'aveuglement Tous les chevaux des peuples ».Un peu plus loin dans ce même texte biblique, au chapitre 14, il nous est expliqué le contexte dans lequel ces choses doivent arriver. Au verset 2 il est dit « Je rassemblerai toutes les nations pour qu'elles attaquent Jérusalem; La ville sera prise, les maisons seront pillées, et les femmes violées; La moitié de la ville ira en captivité, Mais le reste du peuple ne sera pas exterminé de la ville ».


Pendant des siècles, ces prophéties étaient oubliées, et n’ont pas fait l’objet de commentaires ou de prédication. Pourquoi ? Et bien parce que depuis le XIIIème siècle, jusqu’en 1947, Israël n’existait plus en tant que nation. Or, depuis 1948, date à laquelle Israël est redevenu un état, les textes bibliques peuvent à présent être relus sous un nouvel angle. En effet, avant cette date, en lisant ces textes, il n’était guerre possible de n’y voir plus qu’une simple allusion allégorique, puisqu’Israël n’existait plus en tant qu’État.


Maintenant, il est absolument impossible de considérer les événements que nous vivons comme une simple coïncidence lorsqu’on regarde le parallèle entre le renouvellement de l’Eglise et le renouveau d’Israël. Les prophéties bibliques prédisent donc que le jour arrive ou l’unanimité des nations se fera contre Israël, mais que Dieu frappera d’affolement les armées des nations (désignées par le terme générique de « chevaux » ou « char des peuples ». Jusqu’à présent, certaines nations fortes, comme les États-Unis, étaient conscientes des enjeux spirituels et ont adopté une position en faveur d’Israël. Les nouvelles donnes politiques sont en train de modifier cette réalité.
Souvenons-nous que pour que la prophétie s’accomplisse et que toutes les nations s’unissent pour entrer en Israël, cela ne peut être possible que sous un motif qui paraitra légitime au monde. Le diable ne se présente jamais en disant : « bonjour, je suis le diable, et je viens pour te séduire ». Par définition, la séduction utilise des outils qui semblent justes, équitables et pacifiques. Nous devons donc penser que cette intervention paraitra aux yeux du plus grand nombre comme un acte juste et appréciable. Ne soyons donc pas séduit par les images, les discours qui sembleront emprunts de sagesse ; mais sachons que le Jour du Seigneur est avancé et que ces plans sont en train de s’accomplir. Nous n’avons jamais été aussi proches du retour de Jésus-Christ. Son message s’adresse à chacun aujourd’hui : « Je me tiens à ta porte et je frappe, si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre, je souperai avec lui, et lui avec Moi ». Entendons cette voix et répondons à cet appel en acceptant sa grâce aujourd’hui.